On est offusqué du peu d’intérêt voir du mépris que peut faire passer certains personnages politiques et publiques envers leur semblable. Les journaux s’en donnent à cœur joie pour faire des tribunes, des articles qui viendront pointé du doigt le coupable dans un acharnement médiatique.
Mais regardons de près notre société, qu’en faisons nous, nous les citoyens?
On trouve comme bouc émissaire la crise pour renforcer la haine de l’autre mais au fond est ce n’est pas tout simplement une certaine nature humaine?
On déteste, on critique on méprise notre alter parce que dans sa façon d’être il ne rentre pas dans les codes prédéfinis souvent par des groupuscules qui eux-mêmes au sein de leur propre sphère s’étouffent de trop d’assurance marquant souvent un égo fragile.
Le mépris grandit dans cette société telle une toile d’araignée oubliant sur son passage les dégâts qu’il occasionna dans le passé et qui perdure encore dans notre présent.
Chers amis si nous apprenons à « aimer » l’autre différemment, si nous apprenons à voir au lieu de regarder, si nous apprenons tout simplement à utiliser notre jugement quand elle constructive et porteuse de projet et d’intérêt et synonyme de changement.
Ne devrons-nous pas tout simplement éviter de changer l’autre dans sa nature profonde mais composer avec ce qui le définit ?
Et nos mots acerbes et actes remettant en cause ce qui a nourrit notre constitution, tuant à petit feu les plus fragiles, renforçant leur instabilité et les maintenant dans une situation où souvent le désespoir n’offre plus d’espoir.
Utopiste me diriez vous ?
Peut être, sûrement même, mais sans idéalisme, on survit, on ne vit pas!
Par Ndiawar Diop avec Annie-Monia Kakou