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« Naufrage du Bateau ‘Le Joola’ : 21 ans après, la douleur persiste – Un hommage aux victimes d’une tragédie inoubliable » Par Ndiawar Diop

« Naufrage du Bateau ‘Le Joola’ : 21 ans après, la douleur persiste – Un hommage aux victimes d’une tragédie inoubliable » Par Ndiawar Diop
Un poème d’hommage dédié aux victimes de la tragédie du naufrage du bateau Le Joola le 26 Septembre 2002, l’une des pires catastrophes maritimes en Afrique, dans les eaux territoriales gambiennes. Le navire était surchargé, avec 1 927 passagers au lieu de 550 autorisés, et avait repris la mer après des problèmes mécaniques. Le naufrage a fait plus de 1 800 victimes, dont 444 enfants, et est devenu la plus grande catastrophe maritime de l’histoire de l’Afrique.
La parole aux survivants et aux familles des victimes, qui partagent leurs souvenirs et leur douleur. Malgré les promesses de vérité et de justice du gouvernement sénégalais, les familles continuent de réclamer le renflouement de l’épave pour soulager leurs morts et leur propre souffrance.
La tragédie du Joola reste un événement marquant dans l’histoire du Sénégal, rappelant la négligence et les conséquences tragiques de cette catastrophe sur de nombreuses vies.
Plus Jamais Ça !!!
Dans la nuit sombre, le Joola a pris son dernier départ,
Le vent, les vagues, un destin si amer à prévoir.
Des passagers confiants, inconscients du trépas,
Dans les eaux territoriales gambiennes, tout a basculé là-bas.
Le bateau géant, surchargé, en perdition, se battait,
La pluie tombait, le destin cruel se dessinait.
Dans l’obscurité totale, l’effroi grandissait,
Des cris, des pleurs, des âmes perdues dans la nuit.
Lamine Coly, seul rescapé de son village bien-aimé,
Témoigne de l’horreur, de l’angoisse, du désarroi qu’il a enduré.
Mariama Diouf, enceinte de quatre mois, brisée par la frayeur,
Pensait que c’était la fin, que Dieu avait choisi cette heure.
Sur la coque du navire renversé, ils se sont accrochés,
Des héros dans le désespoir, une humanité dans l’obscurité.
Mais la tragédie était immense, plus de 1800 vies englouties,
Le Joola, « Titanic africain, » l’Afrique pleure ces vies chéries.
Les secours en retard, la négligence révoltante,
Les cris des victimes, un chœur de douleur assourdissant.
La question reste sans réponse, pourquoi tant de retard ?
Des familles, des rescapés, dans l’incompréhension, s’égarèrent.
Les corps repêchés, des plages aux cimetières,
Une mer de tristesse, des destins brisés, des prières.
Le président parle de vérité, d’introspection amère,
Des ministres démissionnent, mais la douleur reste entière.
Malgré les années, les efforts pour apaiser la peine,
Les familles réclament le renflouement, leur cri résonne en chaîne.
Pour rendre hommage aux disparus, pour leur rendre dignité,
Sortir le Joola de l’eau, un geste d’humanité espéré.
Le 26 septembre 2002, une date gravée dans l’histoire,
La mémoire des victimes, un devoir, un deuil à ne pas faire choir.
Dans le cœur des survivants, des blessures jamais refermées,
Le Joola, un tragique chapitre que le temps n’a pas effacé.
« Les Âmes du Joola : Nuit de Tristesse en l’Océan – Un Hommage Éternel » Par Ndiawar Diop
Dans les eaux sombres de la nuit, le Joola partit,
Chargé de rêves et d’espoirs, vers un avenir infini.
Personne ne savait que ce serait son dernier voyage,
Une tragédie sans précédent, une destinée bien sauvage.
Près de deux mille âmes à bord, des enfants, des aînés,
Naviguaient vers Dakar, la capitale tant désirée.
Mais les vagues et le vent avaient d’autres intentions,
Le Joola chavira, plongeant dans l’obscurité, une noire dévastation.
Au milieu de l’obscurité, les cris et la peur,
Des vies suspendues, des destins en labeur.
Certains se sont battus, se sont accrochés à l’espoir,
D’autres ont été emportés par l’océan, sans vouloir le croire.
Soixante-quatre âmes, miraculées par la mer,
Rescapées d’un drame, d’un naufrage si amer.
Mais des centaines d’autres, dans l’obscurité, ont disparu,
Le Joola était devenu le Titanic africain, un triste tribut.
Des années ont passé, mais la douleur persiste,
Les familles en deuil, les souvenirs tristes.
Le Joola a pris plus de mille huit cents vies ce jour-là,
L’Afrique pleure encore, une tragédie qu’elle n’oubliera pas.
Dans l’océan, les âmes reposent en silence,
Dans le cœur des survivants, la douleur en permanence.
Le gouvernement a promis vérité et justice,
Mais l’épave repose encore, un rappel de leur sacrifice.
Vingt et un ans ont passé depuis cette nuit noire,
Mais dans les cœurs, la mémoire ne peut pas croire.
Que le Joola, le « Titanic africain, » sombre et froid,
Ait pris tant de vies, brisé tant d’espoirs et de joie.
Que les âmes du Joola reposent en paix,
Et que leurs histoires, leurs vies, ne s’effacent jamais.
Dans le silence de l’océan, dans les vents qui soufflent,
Nous n’oublierons jamais la tragédie du Joola, notre étoile.
Par Ndiawar Diop Sunuker. COM