Abrogation Électorale au Sénégal : Macky Sall, Gardien de la Démocratie ou Architecte d’un Coup d’État Constitutionnel ? Par Ndiawar Diop #ndiawardiop #followers #sunukerfm #Sénégal #MackySall #OusmaneSonko
Coup de Poker Démocratique au Sénégal : Macky Sall Abroge les Élections, le Peuple en Colère …
Coup d’État Constitutionnel au Sénégal : Le Peuple Sénégalais Trahi et Manipulé ?
Crise Politique au Sénégal : Illégalité, Désillusion et Appel au Dialogue … et quoi d’autres?
La déclaration récente du Président Macky Sall annonçant l’abrogation du décret convoquant le corps électoral a plongé le Sénégal dans une crise politique aux contours inédits. Au cœur des débats se trouve la légalité de cette décision qui soulève des interrogations quant à la stabilité démocratique du pays.
En abrogeant le décret, le Président Sall a effectivement reporté l’élection présidentielle, mais cela suscite des inquiétudes quant à la légalité de cette démarche.
La rapidité avec laquelle une commission d’enquête parlementaire a été mise en place laisse planer des doutes et alimente les spéculations sur un possible complot.
Le peuple sénégalais, qui avait applaudi la déclaration du Président en juillet 2023 sur sa non-participation aux élections de février 2024, se trouve désormais déçu et sceptique face aux événements récents.
La crise au sein de l’APR (Alliance Pour la République), le parti au pouvoir, semble être un élément clé de cette situation. La désignation d’Amadou Ba comme successeur par le Président Sall a créé des dissensions au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Cependant, il est crucial de distinguer une crise au sein d’un parti politique d’une crise institutionnelle. La pression pour imposer un candidat spécifique peut conduire à des décisions contestées et à des répercussions sur la stabilité du pays.
La mise en avant du dialogue par le Président est louable, mais la question cruciale est de savoir avec qui ce dialogue aura lieu. Les politiciens professionnels ne devraient pas être les seuls interlocuteurs, car le peuple sénégalais, souverain dans ses choix, doit être inclus dans ce processus. La patience du peuple, qui attendait la date du 25 février pour exprimer librement son choix, est aujourd’hui mise à l’épreuve.
La gestion impréparée des élections présidentielles et le manque de transparence ont pu être des signes annonciateurs. Le président parle de dialogue, mais la question persiste : dialogue avec qui et dans l’intérêt de qui ? Les intérêts des politiciens ne devraient pas primer sur l’intérêt du peuple. Les Sénégalais ne devraient pas être pris pour des demeurés, et la démocratie doit rester le pilier de la gestion du pays.
La retrouvaille de la famille libérale ne doit pas créer une crise institutionnelle. Les manœuvres politiques pour influencer le choix du peuple soulèvent des craintes quant à la légitimité du processus démocratique. Le report sans date de l’élection présidentielle est perçu par certains comme un coup d’État constitutionnel, accentuant la frustration et le mécontentement des citoyens.
Enfin, la situation actuelle du Sénégal nécessite une réflexion profonde sur la préservation de la démocratie, la légalité des décisions prises et la restauration de la confiance du peuple.
La frustration grandissante de la population face à ces événements nécessite une réponse responsable de la part des dirigeants pour éviter des troubles potentiels et ouvrir la voie à des élections libres et transparentes, reflétant véritablement la volonté du peuple souverain.
Pat Ndiawar Diop
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