Alioune Sall, Joseph Goebbels et la muselière de la Presse: Une stratégie commune de propagande et de contrôle des médias ?
L’histoire de la manipulation de la presse est un terrain fertile où les acteurs politiques cherchent à asseoir leur pouvoir, souvent en réduisant à néant la liberté d’expression. Le Sénégal, récemment marqué par l’ascension de Pastef et de son leader Ousmane Sonko, semble voir se dessiner des parallèles troublants avec des régimes totalitaires du passé, notamment celui du Troisième Reich sous Joseph Goebbels. Ce dernier, ministre de la Propagande sous Hitler, a joué un rôle déterminant dans la manipulation des médias pour contrôler l’opinion publique, une stratégie qui semble aujourd’hui inspirer certains responsables du gouvernement de Pastef.
Alioune Sall, ministre de la Communication du gouvernement, est-il le Goebbels du parti Pastef ?
Joseph Goebbels avait compris l’importance des médias pour influencer les masses. En imposant un contrôle total sur les journaux, les films et les radios, il a transformé ces outils en instruments de propagande, supprimant toute voix dissidente et nourrissant un climat de peur et de division. Au Sénégal, Pastef a également fait des médias un levier central de sa stratégie politique. Avant son accession au pouvoir, le parti s’appuyait sur les frustrations populaires et la dénonciation des injustices pour rallier un soutien massif, allant jusqu’à créer ses propres plateformes médiatiques pour contourner les obstacles des médias traditionnels.
Une fois au pouvoir, cette emprise sur l’information semble s’être intensifiée. La récente initiative du ministre de la Communication, Alioune Sall, visant à réguler les médias en définissant qui peut être reconnu comme journaliste, est perçue par beaucoup comme une tentative de museler la presse indépendante. Une telle démarche rappelle les pratiques de Goebbels, qui éliminait toute opposition médiatique pour imposer une propagande contrôlée et homogène.
Le Sénégal, autrefois salué pour sa tradition de liberté de presse, se trouve à un carrefour critique. Dans un contexte où les journalistes sont déjà divisés par des luttes internes et des allégeances politiques, l’idée d’une régulation stricte risque d’aggraver la fragmentation du paysage médiatique, ouvrant la voie à une domination sans partage des discours pro-gouvernementaux.
L’histoire nous enseigne que la manipulation de l’information et la marginalisation des voix discordantes sont les premiers signes d’une démocratie en péril. Les médias, lorsqu’ils deviennent des instruments de propagande, perdent leur rôle fondamental de contre-pouvoir. Ce fut le cas en Allemagne nazie, où la propagande de Goebbels a permis de justifier les pires abus. Ce risque guette également le Sénégal si les journalistes, au lieu de s’unir pour défendre la liberté d’expression, continuent de se laisser instrumentaliser par les forces politiques.
Le parallèle entre Goebbels et le gouvernement Pastef est troublant, non pas en raison d’une similitude absolue des contextes ou des idéologies, mais par des méthodes communes de manipulation et de contrôle de l’information. En contrôlant les médias, en limitant la liberté de la presse et en renforçant une rhétorique divisive, le régime actuel risque de fragiliser encore davantage une société déjà marquée par des tensions profondes.
Il est urgent que les acteurs de la presse sénégalaise prennent conscience de leur responsabilité dans ce moment historique. La presse doit rester un espace de vérité et de dialogue, loin des manipulations politiques et des luttes partisanes. Sinon, elle deviendra complice d’un système qui, sous prétexte de régulation, pourrait faire taire la démocratie elle-même.
Comme on le dit souvent, même le silence du journalisme est bavard.
Just Saying!
Par Ndiawar Diop
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