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Robert Bourgi: le valet de la Françafrique, complice du viol impérialiste de l’Afrique? Par Ndiawar Diop

Robert Bourgi: le valet de la Françafrique, complice du viol impérialiste de l’Afrique? Par Ndiawar Diop

Robert Bourgi, est-il l’architecte et/ou le complice des crimes de la Françafrique ?

Robert Bourgi s’est illustré comme l’un des principaux relais du système de la Françafrique, ce réseau néocolonialiste qui, pendant des décennies, a maintenu l’Afrique sous le contrôle de la France. À travers des pratiques de corruption, d’intimidation, et de manipulation politique, il a contribué à l’asservissement de tout un continent, au profit d’une poignée de dirigeants français et africains corrompus. Bourgi est bien plus qu’un simple observateur ou intermédiaire : il est un acteur de premier plan des crimes et des machinations qui ont ravagé l’Afrique.

Le bras armé des maîtres français?

Sous Jacques Foccart, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, et d’autres présidents français, Robert Bourgi a servi d’instrument pour exécuter des politiques brutales, axées sur le pillage des richesses africaines et le maintien de régimes fantoches. Ces maîtres de la Françafrique lui confiaient des missions d’influence et d’espionnage, destinées à maintenir les leaders africains dans un état de dépendance servile.

Foccart, considéré comme le « cerveau » de la Françafrique, a fait de Bourgi un maillon clé dans ses stratégies. Ce dernier participait activement au financement des campagnes présidentielles françaises avec des fonds détournés des économies africaines. Ces transferts d’argent, effectués avec la complicité des dirigeants locaux, n’étaient rien d’autre qu’une saignée organisée des maigres ressources des populations africaines. Bourgi, en fidèle exécutant, transportait ces fonds avec zèle, alimentant un système mafieux qui maintenait l’Afrique dans la pauvreté et l’instabilité.

Sous Jacques Chirac, Robert Bourgi a renforcé son rôle de « porteur de valises », orchestrant des transactions illicites et consolidant l’emprise française sur des pays comme la Côte d’Ivoire, le Gabon, et le Congo. Il était également impliqué dans les décisions stratégiques visant à éliminer ou affaiblir les opposants africains qui aspiraient à une véritable indépendance.

Un acteur des tragédies africaines?

Bourgi ne se limite pas à des anecdotes sur la Françafrique. Il confesse, parfois avec cynisme, avoir été impliqué dans des complots qui peut-être indirectement ont coûté la vie à des figures emblématiques de l’histoire africaine. Il raconte comment Jacques Foccart était informé, avant même sa réalisation, de l’assassinat de Thomas Sankara, un des plus grands espoirs pour le développement souverain de l’Afrique. Il évoque également les manipulations qui ont conduit à la mise à l’écart de Mamadou Dia par Léopold Sédar Senghor, sous les ordres de Foccart, privant ainsi le Sénégal d’un véritable projet de développement autonome.

Bourgi expose aussi, sans remords, le rôle de la France dans la guerre civile ivoirienne, un conflit sanglant fomenté par des intérêts français et des ambitions personnelles. Des milliers de vies ont été perdues, des millions d’autres bouleversées, tout cela pour préserver les intérêts d’un système néocolonialiste.

Par ailleurs, il ne manque pas de rappeler les humiliations infligées à des dirigeants africains tels que Mobutu Sese Seko ou Omar Bongo, qui, après avoir servi la France avec docilité, furent abandonnés une fois leur utilité passée. Ces dictateurs, malgré leurs torts, étaient également des victimes d’un système cynique qui les manipulait et les exploitait.

La réécriture des faits pour se dédouaner?

Aujourd’hui, Robert Bourgi se permet de multiplier les apparitions dans les médias, où il se pose en témoin des dérives de la Françafrique. Il incrimine principalement les dirigeants français décédés, comme Jacques Chirac et Jacques Foccart, et charge les leaders africains morts ou politiquement affaiblis, tels qu’Abdoulaye Wade. Il évite soigneusement de critiquer ceux qui sont encore en poste ou susceptibles de répliquer, comme Macky Sall ou Abdou Diouf, qu’il épargne étrangement. Cette stratégie vise clairement à protéger ses relations avec les nouveaux cercles de pouvoir en Afrique.

Cependant, Bourgi ne fait que confirmer ce que les Africains savaient déjà : la Françafrique a été un système de pillage, de manipulation, et d’asservissement. Ses confessions ne sont pas un acte de courage, mais une tentative de se repositionner dans un contexte où la Françafrique traditionnelle semble perdre son emprise.

Un criminel sans remords?

Robert Bourgi doit être tenu pour responsable des crimes qu’il a commis ou facilités. Ses actions ont contribué à appauvrir l’Afrique, à déstabiliser ses institutions, et à briser ses aspirations. Si un homme comme lui avait agi contre l’Europe ou les États-Unis, il aurait été jugé et condamné. Mais en Afrique, il profite d’une impunité révoltante, osant même demander pardon et prétendre être un repenti.

Les leaders africains actuels, comme Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, doivent se méfier de ces acteurs toxiques. Bourgi et ceux de son espèce ne cherchent qu’à perpétuer leur influence, même sous de nouvelles formes. L’Afrique doit se montrer ferme et refuser tout contact avec ceux qui ont contribué à son asservissement.

La fin de la Françafrique ?

Bien que Robert Bourgi tente de se repositionner, il est clair que la Françafrique est en déclin. Emmanuel Macron a publiquement exprimé son désintérêt pour ce système et sa volonté de redéfinir les relations entre la France et l’Afrique. Mais les séquelles de décennies de domination sont profondes, et les acteurs de la Françafrique, comme Bourgi, continuent de nuire, même indirectement.

L’Afrique n’a pas besoin des récits biaisés de Robert Bourgi. Ce qu’elle attend, c’est la justice : que des individus comme lui soient jugés pour leurs crimes, et que les relations entre l’Afrique et la France soient bâties sur le respect mutuel et non sur l’exploitation.

L’histoire jugera Robert Bourgi, mais l’Afrique ne doit pas attendre. Elle doit rejeter les criminels qui l’ont exploitée, écrire son propre récit, et tourner définitivement la page de la Françafrique. Bourgi et ses maîtres ne doivent plus jamais avoir de place dans l’avenir du continent.
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Par Ndiawar Diop
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