Domu Ndaye ou Domu Trahison ? Le feuilleton politique sénégalais continue de nous offrir ses pires acteurs ! Par Ndiawar Diop
Le Sénégal, pays de tous les abus où les politiciens jouent au roi de la jungle pendant que le peuple crie famine !
Waaw Makowakh !
Barth, Sonko, Macky: Quand les trahisons se font sur le dos du peuple et les convictions deviennent jetables !
Le Sénégal est-il devenu la République des Paradoxes où la politique devient théâtre et trahison ?
Bienvenue dans le grand théâtre politique sénégalais, où les scénarios changent au gré des saisons et les alliances s’effondrent au moindre souffle d’intérêt. Ici, tout est possible. Les « domu ndaye » (frères de sang) d’hier sont les ennemis jurés d’aujourd’hui, les défenseurs acharnés de la justice deviennent des pourfendeurs de leurs anciens camarades, et les grands discours de moralité politique finissent en farce amère.
Hier encore, Ousmane Sonko et Barthélémy Dias s’unissaient dans un combat épique contre Macky Sall. Ils s’auto-proclamaient « Domu Ndaye », solidaires face à l’adversité. Mais voilà qu’aujourd’hui, sous le magistère du parti Pastef, Barthélémy Dias se voit éjecté de la mairie de Dakar par ceux-là mêmes qui dénonçaient les « manœuvres sournoises » de Macky Sall pour le déloger. Ironie du sort ? Cynisme absolu ? Ou simple continuité d’une tradition sénégalaise où la politique est une affaire de coups bas bien calculés ?
Quand les loups changent de peau !
Ousmane Sonko, qui dénonçait haut et fort l’utilisation des institutions de l’État pour museler l’opposition, s’illustre désormais dans la même posture. Emprisonnements, convocations de journalistes, intimidation des voix discordantes : tout ce qu’il reprochait hier est devenu sa nouvelle normalité. Le Premier ministre actuel, lui, doit probablement réécrire un manuel de gouvernance intitulé : « Comment réprimer en toute hypocrisie ». Et le peuple, ce spectateur malheureux, contemple ce cirque avec désarroi.
Barthélémy Dias, autrefois le chevalier blanc de la justice et défenseur invétéré de Sonko dans l’affaire Adji Sarr, crie aujourd’hui au complot contre lui. Mais qui croire dans cette jungle politique ? Peut-on encore parler de vérité quand la politique sénégalaise n’est qu’une succession de mensonges autorisés, soigneusement enveloppés dans le papier cadeau du populisme ?
Le peuple: victime collatérale des egos en guerre?
Et le peuple dans tout ça ? Celui qui, par naïveté ou espoir, met son sort entre les mains de ces gladiateurs politiques ? Il se retrouve encore une fois pris au piège d’un combat absurde entre des leaders dont les ambitions personnelles priment sur l’intérêt collectif. Pendant que les politiciens s’étripent, le Sénégal reste figé. Nos matières premières, notre gaz, notre pétrole attendent patiemment qu’un jour un gouvernement « malin » daigne s’y intéresser pour sortir ce pays de la pauvreté. Mais au lieu de cela, nous avons droit à des feux d’artifice de procès, d’accusations et de trahisons.
La jungle sénégalaise et la loi du plus fort?
Depuis l’indépendance, rien n’a vraiment changé. Les forces de l’État sont toujours instrumentalisées pour régler des comptes politiques, les lois s’adaptent aux humeurs des puissants du moment, et les citoyens oscillent entre indignation et résignation. La politique au Sénégal, c’est une jungle où le plus fort impose sa loi, qu’il soit au pouvoir ou dans l’opposition. Les exemples pullulent : opposants accusés de viol refusant de répondre à la justice, bus brûlés avec des passagers à bord, policiers agressés, gendarmes disparus… Que nous reste-t-il à voir ? Des duels au sabre entre députés sur la place de l’Obélisque ?
Et si on rêvait d’un autre Sénégal ?
Un Sénégal où la justice serait réellement indépendante, où les institutions fonctionneraient au service de tous, et où les politiciens cesseraient de nous prendre pour des pions. Mais pour cela, encore faudrait-il que nos dirigeants actuels et passés réalisent que diviser pour régner est une stratégie obsolète et destructrice. Le peuple n’a pas besoin de nouveaux martyrs ou de héros autoproclamés ; il a besoin de solutions concrètes, de travail et de dignité.
Pauvre Sénégal ! Tes politiciens, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, sont les ennemis numéro un de ton développement. Ils se contredisent, se trahissent, et te laissent exsangue. Et pendant ce temps, le monde avance, mais toi, tu restes embourbé dans des querelles dignes d’une mauvaise télénovela. Que quelqu’un appuie sur le bouton pause, qu’on respire un grand coup, et qu’on décide enfin de bâtir un État où le peuple aura la priorité sur les égos surdimensionnés de ses dirigeants.
Le Sénégal mérite mieux. Peut-être qu’un jour, nous aurons des dirigeants qui comprendront cela. Mais aujourd’hui, nous en sommes encore loin.
Par Ndiawar Diop
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