Dissolution ou Désillusion : Pr Bassirou Diomaye Faye sacrifie sa Dignité Présidentielle pour protéger son Chef? Par Ndiawar Diop
Quand la Parole du Président Vacille ou la Trahison du Verbe Présidentiel ?
Une Analyse Critique de la Dissolution de l’Assemblée Nationale par Bassirou Diomaye Faye
Le 13 septembre, un rendez-vous solennel avait été fixé entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les députés de l’Assemblée nationale pour la déclaration de politique générale (DPG). Pourtant, contre toute attente, à la veille de cette rencontre cruciale, l’Assemblée nationale a été dissoute. Cette décision soulève de profondes interrogations, non seulement sur la gestion des affaires publiques, mais surtout sur l’intégrité de la parole présidentielle. Une semaine plus tôt, le Premier Ministre Ousmane Sonko affirmait sans équivoque qu’il n’y aurait pas de DPG et que les députés seraient bientôt « préoccupés par d’autres choses ». Ces propos résonnent aujourd’hui comme un présage, mais aussi comme un parjure.
Connait-il le poids d’une parole trahie, mon président?
Monsieur le Président, en tant que chef d’État, votre parole ne se limite pas à de simples promesses politiques. Elle représente la stabilité, la confiance et la continuité des institutions républicaines. En convoquant les députés pour ensuite dissoudre l’Assemblée, vous avez non seulement trahi cette parole, mais vous avez aussi mis en péril la crédibilité de votre fonction. Ce n’est pas la première fois que des présidents sénégalais, comme vos prédécesseurs Macky Sall et Abdoulaye Wade, font du WAKH WAKHETE. Mais là où leur action était perçue comme stratégique, la vôtre apparaît comme purement opportuniste, en faveur d’un agenda politique personnel.
Dès lors, comment les Sénégalais peuvent-ils avoir confiance en la signature de leur président quand celle-ci vacille au gré des ambitions politiques ?
Dissoudre l’Assemblée, monsieur le Président, est certes votre droit constitutionnel. Mais lorsque cette décision se fait au prix de la parole donnée, elle devient une atteinte à l’honneur de votre charge et au respect des institutions. L’histoire vous jugera sévèrement pour avoir rompu un engagement qui aurait pu maintenir la stabilité de la République.
Le peuple se pose encore cette question » est-ce un scénario prémédité ?
En tout cas les rumeurs vont bon train. Certains observateurs éclairés estiment que cette dissolution cache un projet bien plus ambitieux. Avec des élections législatives programmées pour le 17 novembre 2024, tout semble indiquer que la liste qui sera portée à l’Assemblée nationale sera dirigée par Ousmane Sonko, votre chef de parti, et celui que vous considérez comme le « véritable » leader du pays. Le plan, murmurent certains, est de faire de Sonko le président de l’Assemblée avant de démissionner pour lui laisser le poste ultime : celui de président de la République.
Monsieur Faye, n’est-ce pas là un jeu dangereux avec les institutions de notre pays ? Les Sénégalais vous ont élu pour protéger et renforcer la démocratie, non pour la soumettre aux caprices d’un agenda politique partisan. En vous dédisant de vos engagements publics, vous ouvrez la porte à l’instabilité, et cela au moment même où le Sénégal a besoin de sérénité.
L’on aimerait vous rappeler que la signature d’un président est un symbole de confiance.
La fonction présidentielle est investie d’un pouvoir symbolique immense. Chaque parole, chaque signature doit être considérée comme un engagement envers la nation. Les citoyens doivent pouvoir compter sur cette parole comme un roc, une assurance que leurs intérêts seront défendus et que leurs institutions ne seront pas manipulées pour des fins politiques. Quand cette parole est trahie, c’est la confiance qui est ébranlée. Si aujourd’hui vous reniez vos engagements en tant que président de la République, comment les citoyens, les partenaires économiques et les acteurs internationaux peuvent-ils encore croire en vous ?
Oh Politique, quand tu nous tiens…
La politique, monsieur le Président, ne devrait jamais être un simple jeu de pouvoir. Elle est l’art de servir le peuple, de protéger ses droits, et de garantir la pérennité des institutions. Vous avez choisi de dissoudre l’Assemblée nationale, un acte lourd de conséquences. Mais à quel prix ? Celui de votre crédibilité et de votre dignité ?
L’histoire a montré que ceux qui jouent avec la confiance des peuples finissent souvent par perdre le soutien de ceux qu’ils ont trahis.
Monsieur le Président, il n’est pas trop tard pour revenir à la raison. Le Sénégal a besoin de dirigeants intègres, dont la parole et les actions sont alignées avec l’intérêt national. Aujourd’hui plus que jamais, il est crucial que vous rétablissiez la confiance en respectant la dignité de votre fonction.
Joko Njal
Par Ndiawar Diop
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