Ousmane Sonko : Narcissisme, Ingratitude et Opportunisme déguisés sous le manteau de la Providence Divine ? Par Ndiawar Diop
Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye : L’Heure de la Réconciliation et de l’Unité Nationale a sonné !
Pour l’Avenir du Sénégal; Au-delà des Querelles, Vers l’Unité et la Paix !
Le 19 octobre 2024, à Dakar-Arena, Ousmane Sonko a une nouvelle fois révélé la déconnexion flagrante entre sa rhétorique populiste et la réalité quotidienne des Sénégalais. Dans un énième exercice d’autoglorification, il s’est attribué les mérites de sa libération et de son accession au pouvoir, omettant pourtant que rien de tout cela n’était dû à ses prétendues manigances, mais bien à un plan divin orchestré par Allah, Le Tout-Puissant.
Il devient ainsi déroutant d’entendre Sonko prétendre qu’il est l’architecte de sa victoire électorale alors qu’il n’était, il y a quelques mois, qu’un prisonnier isolé, dépourvu de toute issue face à Macky Sall et son appareil répressif d’État. La vérité est simple : son accession au pouvoir n’est pas le fruit d’un génie politique, mais d’un retournement de situation provoqué par la Providence.
Ce qui s’est passé en 2024 est indéniablement un témoignage du pouvoir Suprême d’Allah, le Seigneur des mondes. Comment expliquer autrement qu’un homme emprisonné, sans espoir, voit soudainement le pouvoir glisser entre les doigts de Macky Sall après l’annonce inattendue de son retrait de la présidentielle ? Les institutions qui soutenaient Macky ont commencé à se retourner contre lui. En réalité, c’est à ce moment que la main divine a fait son œuvre.
Rappelons-nous aussi qu’au mois d’Août 2023, même la famille de OusmaneSonko (ses deux femmes désespérées) a fait appel à la femme de Macky Sall (Mareme Faye Sall) dans une vidéo diffusée par toutes les télévisions pour obtenir clémence, un signe de désespoir total.
Il est aussi bon de rappeler que Sonko a fait plus de mal à la République entre 2021 et 2024 que n’importe quel autre politicien dans l’histoire récente du Sénégal. Il a défié et humilié les institutions, affaibli la justice et opposé les forces de défense et de sécurité contre le peuple. Maintenant qu’il est au pouvoir, il doit se consacrer à l’unité et à la reconstruction, au lieu de perpétuer des rancunes personnelles. Le peuple attend de lui une transformation spirituelle et morale, afin de bâtir une nation forte, paisible et prospère. Qu’il soit l’homme de paix, d’unité, et qu’il laisse derrière lui l’image d’un politicien revanchard.
En outre, ses discours, imprégnés de menaces et d’insultes envers ses adversaires, trahissent une incapacité à incarner l’héritage de son idole, le Prophète Mouhamed (PSL). Ce dernier, lors de la conquête de la Mecque, a choisi la voie de l’unité et du pardon, et non de la vengeance; il a unis tout son peuple pour forger une communauté forte. Si Ousmane Sonko souhaite vraiment suivre les pas de son idole (le Prophète Mouhamed PSL), il doit cesser de menacer ses opposants et commencer à œuvrer pour la réconciliation nationale et laisser la Justice faire son travail.
Là où la déception devient encore plus flagrante, c’est dans sa relation avec la jeunesse sénégalaise. Au lieu de l’éclairer et de la guider vers un avenir de paix et de prospérité, Ousmane Sonko continue de l’enivrer de promesses vaines et de menaces à peine voilées de vengeance. La jeunesse sénégalaise, qui a tant souffert des troubles de 2021 à 2024, mérite mieux que d’être manipulée pour servir les desseins politiques d’un homme en quête de pouvoir. Sonko joue avec le feu en attisant des divisions qui risquent de replonger le Sénégal dans le chaos.
Désormais à la tête du pays, le président Bassirou Diomaye Diakher Faye et son PM Ousmane Sonko doivent comprendre qu’il n’est plus question de revanche, mais de gouvernance. Le Sénégal est à un tournant décisif de son histoire. Avec ses ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, le pays a besoin d’une vision claire et d’un leadership éclairé. L’heure n’est plus à la rhétorique enflammée et aux promesses irréalisables, mais à des actes concrets pour garantir la paix sociale, la justice et un partage équitable des richesses nationales.
L’opportunisme des politiciens a suffisamment nuit à notre pays. Il est temps de laisser tomber le masque et de se consacrer à la tâche essentielle de réconciliation nationale. Les discours teintés d’arrogance et de ressentiment ne font que prolonger un cycle de haine et de division qui a déjà coûté trop cher au Sénégal. Si le leader de PASTEF souhaite vraiment marquer l’histoire, il doit mettre de côté son ego et agir en véritable homme d’État.
Le narcissisme dont fait preuve nos politiciens au Sénégal est vraiment inquiétant. Se présentant comme le « sauveur » du Sénégal une fois au pouvoir, le politicien nouvellement élu ignore délibérément que sa position actuelle n’est pas due à son habileté politique, mais à une conjoncture orchestrée par des forces au-dessus de lui. Le Coran nous rappelle que c’est Allah qui accorde le pouvoir à qui Il veut, et non les manigances des hommes. Ainsi Ousmane Sonko devrait, à ce stade, montrer davantage de gratitude envers Celui qui a rendu possible son parcours politique, plutôt que de se vanter de victoires qui ne lui appartiennent pas.
Il a désormais la responsabilité d’apaiser un pays meurtri par des années de tension et de violence. Il doit comprendre que sa mission, en tant que leader, est de panser les blessures de la nation, pas de les rouvrir.
La réconciliation et le travail acharné doivent être au cœur du mandat, car le Sénégal ne peut plus se permettre de sombrer dans des querelles politiques stériles. Le PASTEF a une chance unique de marquer l’histoire en incarnant l’unité et la paix, mais cela ne sera possible que s’il renonce à ses discours incendiaires et à sa rhétorique de division.
Le Sénégal mérite mieux que des leaders qui entretiennent des rancunes et attisent des conflits. Les citoyens attendent un véritable chef d’État, capable de dépasser les luttes politiciennes pour bâtir un avenir commun. C’est le moment pour Ousmane Sonko et ses lieutenants de se hisser au-dessus des querelles de pouvoir et de tendre la main à toutes les forces vives du pays, y compris ses anciens adversaires. Seule une telle démarche permettra de reconstruire le tissu social sénégalais et de garantir un avenir prospère et apaisé.
Le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko doivent choisir entre rester prisonniers de leur ego ou devenir hommes d’État dont le Sénégal a désespérément besoin. Car l’histoire ne retiendra pas ses manœuvres politiques, mais la manière dont ils auraient su, ou non, transformer l’espoir d’une nation en une réalité tangible pour des millions de Sénégalais.
Le Sénégal est à un carrefour historique. Le couple Diomaye-Sonko a l’opportunité de prouver qu’il est plus qu’un simple duo de politiciens opportunistes, mais de véritables hommes de paix et de réconciliation. S’ils choisissent de maintenir le cap actuel de division et de revanche, ils échoueront lamentablement, et le Sénégal avec eux. Mais s’ils parviennent à dépasser ses querelles personnelles pour unir le pays, ils pourraient bien marquer l’histoire comme les plus grands leaders de notre temps.
Le Sénégal est trop petit pour de nouvelles divisions et querelles internes. Nous sommes à l’aube d’une ère bénie par Allah avec les ressources naturelles du pétrole et du gaz. Que Sonko laisse de côté l’orgueil et l’ingratitude, et qu’il œuvre pour que cette bénédiction soit partagée avec tout le peuple sénégalais, sans discrimination.
L’avenir du Sénégal est entre ses mains. Sera-t-il un leader visionnaire ou un autre nom parmi tant d’autres dans les annales de l’échec politique? Seul le temps nous le dira.
Par Ndiawar Diop
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