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Essai: « y’a-t-il un prix à payer pour sortir le Sénégal, l’Afrique et l’homme noir de l’abîme ? » Par Ahmadou Diop

Dans une contribution, notre frère Ndiawar Diop, l’administrateur du site sunuker.com, pose la question brûlante : y’a-t-il un prix à payer pour sortir le Sénégal, l’Afrique et l’homme noir de l’abîme ? Une question plus que préoccupante, voire même pertinente.

C’est une question noble, d’ordre philosophique, qui interpelle la conscience de tout africain digne, patriote dans l’âme et par l’action. Personnellement, la résolution de cette problématique résulte incontestablement de notre capacité intellectuelle à trouver des vrais leaderships nationalistes, patriotiques, charismatiques à l’endroit et ceci à l’échelle continentale africaine. Ils ont la charge d’impulser une nouvelle dynamique politique, pérenne, de façon à servir de locomotive pour le reste du continent.

Mais ce qui est surréaliste, jusqu’ici, insoutenable, c’est ce que plus de 54 ans après les indépendances lamentables, formelles, bâillonnées, comme si l’Afrique n’est pas assez apte pour prendre l’envol de son propre destin sur des bases voulues, de curieux accords obsolètes de défense avec des clauses secrètes, cachées, n’ont d’autre fin que de protéger des intérêts mercantilistes, en arrière plan, symbolisés par les troupes militaires massives d’une armée d’occupation étrangère sur le sol africain, empêchent toute indépendance réelle.

La preuve, c’est que l’expansionnisme débordant, tempéré, triomphaliste, a changé de fusil d’épaule, puisque le colonialisme mute tel un serpent, pour faire beau, mais le but reste le même, c’est-à-dire faire main basse sur toutes les richesses africaines exceptionnelles, infinies.

Pour cela, créer nécessairement le chaos et des guerres partout en Afrique, autant que possible, en divisant les ethnies entre elles, de façon que celles-ci ne s’entendront jamais, ensuite, couper le cordon ombilical qui les unit, s’ériger en sauveurs ou pompiers de service, en soutenant par derrière des traitres encagoulés endurcis, qui poussent comme des champignons à l’intérieur de l’Afrique, l’éternelle vache à lait des marchands de canon. Et le tour est joué.

Pour contenir les sentinelles africaines, patriotiques, qui se dressent pour défendre les intérêts exclusifs, légitimes du contient, des félons toujours à l’affût, parrainés par le colonialisme, sans visage, rongent, complotant servilement contre l’Afrique, finissent nécessairement par les anéantir.

Par Ahmadou Diop